Si nécessaires, si gênants.
Il est difficile de nier que l’électrification
est un bienfait dont on se passerait volontiers. Mais voilà, la boîte
électrique peut souvent être mal placée dans notre espace habitable, et c’est
rarement un « objet design » qu’on désire exhiber à tout prix. Il
semble aussi que l’industrie offre une panoplie de modèles, dont plusieurs aux
dimensions impressionnantes.
Donc, gros objet mural, plutôt moche à voir,
mais oh combien utile. Doit-on simplement accepter cet état des choses ?
Pas nécessairement. Plusieurs solutions s’offre à nous pour camoufler la boîte
électrique, et ce dans une gamme de coûts intéressante. Tout d’abord,
assurez-vous de bien dire que c’est pour ce genre d’opération que vous
magasinez. Dû au fait qu’on peut vouloir y avoir accès rapidement, certains
produits sont mal adaptés à cette fonction. L’encadrement classique, par
exemple, est plus fragile et plus lourd, il est moins facile à manipuler
rapidement. Voici trois solutions simples pour cacher une boîte électrique mais
y avoir accès rapidement en cas de panne, de rénovation ou de fusible à
changer.
1- Le laminage.
Que ce soit en bloc ou en
flotteur, ce type de laminage est léger et muni d’un faux cadre qui lui confère
une profondeur apte à dissimuler les panneaux en surface. L’avantage du
laminage est sans conteste le prix. Puisque c’est un procédé sur mesure, vous
n’êtes pas contraint par les tailles de cadres pré faits.
2- La toile.
Mais pas le vieux cadre de chez
votre tante d’un flanc de montagne à la Bob Ross dans sa moulure coloniale.
L’impression numérique sur toile offre une alternative très intéressante,
mariant ce médium ancestral aux images les plus contemporaines. Que ce soit une
image générique achetée sur un site d’images, une reproduction d’un artiste
connu ou encore vos propres photos, les possibilités sont impressionnantes.
Seul bémol, il faut une image dont la résolution sera assez grande pour ne pas
voir les pixels. Nous recommandons toujours de se maintenir à 100 ppp (pixels
par pouce ou dpi) ou plus pour assurer un beau résultat. La toile est aussi la
plus légère des solutions et, si on utilise le faux cadre de type galerie, elle
offre un « caisson » d’environ 2.5 centimètres pour cacher les boîtes
électriques qui dépassent plus du mur.
3- Le laminage encadré.
Pourquoi ai-je gardé
cette option séparée du laminage ? Le procédé est un peu plus complexe, et
plus coûteux, mais beaucoup plus personnalisé et diversifié. La plaque de
laminage est très mince, afin de réduire le poids au maximum. On vient ensuite
l’insérer dans un cadre sur mesure de l’épaisseur nécessaire pour cacher le
panneau électrique. Le tout reste solide et léger, facile à déplacer rapidement
en cas d’urgence ou de travaux, avec l’avantage additionnel qu’il n’y a pas de
vitre entre vous et votre image.
Voici un exemple de laminage encadré chez une
de nos clientes. Son panneau était particulièrement profond et, comme vous le
voyez, il y avait un deuxième élément à cacher. Vous remarquerez que son cadre
est accroché à côté d’une grande fenêtre qui ne causera jamais de reflet, dû à
l’absence de vitre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire